dimanche 20 avril 2014

De l'ardente obligation de mieux gérer les deniers publics - Ce que doivent faire les citoyens.

Hier, j'ai surtout voulu expliquer pourquoi personnellement j'étais aussi sévère avec le gaspillage de l'argent public, notamment en matière d'investissement. Concernant ceux des hôpitaux publics, la Cour des Comptes a clairement indiqué qu'ils étaient mal gérés. Mais son constat peut également s'étendre à ceux des autres secteurs de la sphère publique. Cela étant dit, à quoi sert la mise en garde de la Cour des Comptes dont l'impartialité et le compétence ne peuvent pas être un instant mises en doute, si elle n'est pas suivie d'effet. Je l'ai rappelé, ses constats et dans certains cas ses recommandations s'adressent bien entendu aux responsables politiques, mais aussi aux citoyens à travers les médias qui, du moins certains, les rapportent. L'expérience depuis des lustres nous a démontré qu'il ne fallait pas compter sur les responsables politiques pour les appliquer. Ce sont donc aux citoyens d'agir, d'interpeler leurs élus et d'exiger que ces rapports ne restent pas sans effet. Concernant les investissements dans les hôpitaux publics, ils doivent, notamment les maires, ils viennent juste d'être élus, apporter des réponses sur les procédures de choix beaucoup plus rigoureux à mettre en place et justifier plus généralement de l'efficience de leurs décisions en la matière. Mais pour que les citoyens que nous sommes, électeurs-contribuables-assurés sociaux, agissent, il faut qu'ils en aient envie. Le sujet de la gestion des deniers publics, pour la plupart d'entre eux les rebute, trop sérieux, trop technique, trop complexe. Ils doivent alors faire confiance à une minorité d'entre eux, compétents, impartiaux, désintéressés, motivés et au plus près du terrain. Ils ne courent sûrement pas les rues, mais je pense qu'ils existent, au prix peut être d'une formation adéquate. Bien entendu, les contraintes nombreuses dont j'ai parlé, les décideurs politiques les subissent et elles freinent leur efficience. Elles doivent être desserrées au niveau national après avoir été évaluées. C'est cette fois le travail du législateur qui doit être engagé sous la surveillance des citoyens.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire