lundi 13 février 2017

dimanche 12 février 2017

Au secours JUPPE, les extrémistes vont gagner !




J’avais  écrit le 7 Avril  2016,  JUPPE  Président dès le mois de Novembre. Je pronostiquais alors qu’il était le leader incontesté de la droite et remporterait, haut la main, la primaire de son camp et serait facilement élu au second  tour face à la représentante de l’extrême droite. La grande majorité des français de droite et de gauche partageait ma prévision.

Las, sous les effets conjugués  des attaques de ses adversaires parfois indignes, notamment ceux de la droite extrême ( trop vieux, trop mou, trop libéral) et de la démagogie d’un candidat  qui plut aux électeurs venus voter,  Alain JUPPE, à notre grand surprise, fut éliminé.

Le vainqueur auquel se rallièrent aussitôt tous les parlementaires soucieux de conserver leurs sièges perdit rapidement au début de l’année du crédit auprès des français y compris ceux de droite. Deux thèmes principaux de sa campagne, en effet, la réduction du rôle de la Sécurité Sociale  au profit des assurances privées( la privatisation de la Sécu, pour la gauche toujours excessive)  et la diminution d’un demi-million de fonctionnaires, s’ils avaient plût à la majorité des électeurs venus se déplacer, ils étaient les plus riches et les plus privilégiés, ne passaient pas dans la population, en particulier celle de droite libérale et du centre, sans parler de l’opposition farouche de la gauche bien entendu, mais aussi des syndicats et des fonctionnaires.

Il faut remarquer que les électeurs du candidat officiel de la droite ne représentaient que 10% des électeurs et je le répète, c'étaient les pus  riches et les plus privilégiés.

J’avais écrit que le futur Président de la République, pour gouverner efficacement et réussir à mettre en œuvre ses réformes devraient s’appuyer sur une large majorité de français, on en est bien loin !

Le candidat officiel commença très rapidement après son élection de maréchal à « rétropédaler » sur son projet de la Sécurité Sociale et à vouloir donner des gages aux fonctionnaires. Comme cela ne suffisait pas à le disqualifier, des soupçons d’emplois fictifs de son épouse et de ses enfants vinrent entacher son armure de chevalier blanc, tout comme ses liens financiers avec le Patron de la première Compagnie d’ Assurances privée mettait en doute sa probité.

En attendant la gauche se réveille et au soir du premier tour, les français n’auront plus le choix qu’entre deux extrêmes. Triste perspective ! Sombre dilemme !

Reste le recours à Alain JUPPE, il n’est peut-être pas trop tard. Bien entendu, il faudra cette fois le supplier de redescendre dans l’arène ! Je comprendrais très bien qu’il refuse, mais j’espère toutefois que l’intérêt supérieur du pays, à un moment crucial de son histoire lui commande, lui, l'homme d'Etat gaulliste, d’accepter.