jeudi 7 avril 2016

JUPPE PRESIDENT DES LE MOIS DE NOVEMBRE


 

La fin laborieuse et chaotique  du mandat de François HOLLANDE, sans majorité et sans cap assuré ne permettra au mieux  que de gérer les affaires courantes. Le nouveau Président élu devra donc agir, dès sa prise de fonction, très rapidement et pour cela il devra avoir préparé avec soin : son programme, ses équipes et sa nouvelle majorité.

Il devra mettre en place des réformes si longtemps différées, fort cette fois du soutien d’une large majorité de français qui l’auront élu pour affronter toutes les corporations qui seront mises en cause et dont certaines voudront descendre dans la rue. N’oublions jamais  que nos compatriotes sont réformistes, surtout  pour les autres ……….. !

Le futur Président sera sans conteste issu de la Droite et du Centre. Personne n’en doute. Il devrait être connu à l’issue des primaires qui se déroulera à deux tours. Le deuxième tour obligeant les électeurs à se déplacer une nouvelle fois, non plus pour choisir, mais éliminer, ce qui laissera des traces souvent indélébiles

Dans les différentes enquêtes d’opinion, depuis plus d’un an-et-demi, le favori est Alain JUPPE. Sans partager toutes ses idées et toutes ses prises de position et sans sous-estimer ses rivaux, dont certains feront surement partie de la future équipe dirigeante, Il faut reconnaître qu’il est aujourd’hui l’homme de la situation pour cinq raisons majeures

-Son expérience en politique extérieure qu’intérieure, indispensable dans le monde très agité et menaçant qui nous entoure. Nous avons vu à l’œuvre en 2012 des ministres et un Président qui n’avaient jamais été ministres auparavant !  Il n’a plus de place pour l’amateurisme. La France ne peut plus se le permettre.

-Son positionnement politique qui lui permettra de réaliser ce dont rêve la grande majorité de nos concitoyens et ce qu’avait souhaité  Giscard d’Estaing ; réunir 2 français sur trois. A gauche, appartenant à l’aile libérale, certains seraient prêts à lui apporter son soutien.

-Son  autorité qu’il a montrée dans l’exercice de ses fonctions précédentes, même s’il a connu des échecs, mais il n’était pas alors le patron soutenu par une large majorité de français. Ceux-ci n’ont pas besoin d’un Président Bisounours, mais d’un chef.

-Son engagement à ne faire qu’un mandat de 5 ans, ce qui lui permettra de ne pas se soucier de sa réélection comme ses prédécesseurs et se consacrer entièrement et jusqu’au dernier jour à sa tâche.

- Enfin sa stature intellectuelle indispensable pour guider notre pays en plein bouleversement  de nos modes de vie, de l’organisation de notre société et du management des entreprises. Bouleversement  provoqué par la 3ème révolution industrielle. Celle  du numérique et des NBIC*

Pour qu’Alain  JUPPE puisse se préparer à diriger le pays, il faut qu’il soit désigné (et de fait pratiquement élu au printemps 2017), à l’issue du premier tour des primaires de la Droite et du Centre. Cela évitera une lutte fratricide avec son concurrent du 2ème tour, surtout si celui-ci est le Président des Républicains.**
N’oublions pas que François HOLLANDE a été lourdement handicapé dès le début de son mandat, dans son action par les agissements de sa rivale malheureuse, Martine AUBRY, alors patronne du Parti Socialiste.

Nous pouvons, bien sûr, être tentés de voter pour d’autres candidats lors de cette primaire ; notamment ceux plus jeunes qui veulent apporter du renouveau en politique et satisfaire au besoin de changement que nous souhaitons, mais la raison doit dicter notre choix dès le premier tour. Nous pouvons  nous rassurer en nous disant que ces candidats, pour qui nous serions tentés de voter, joueront un rôle important dans l’avenir.

* nanotechnologies, biotechnologies, informatique et intelligence artificielle

** accessoirement nous économiserons 2€ et surtout notre temps si nous n’habitons pas près d’un bureau de vote

lundi 28 mars 2016

L'enfer est pavé de bonnes intentions; quand la correction d'une injustice a pour effet d'en accroître une autre


 
Le gouvernement voulait que les entreprises prennent en compte la pénibilité au travail et il n’a fait qu’augmenter la méfiance des patrons, surtout ceux des PME et des ETP qui ont freiné leurs recrutements quand ils ne les ont pas gelés. La conséquence inéluctable a été l’augmentation du chômage, alors même que les mesures votées ne sont pas encore appliquées.

Dans  le préambule de mon essai «  Mérites-tu vraiment ton salaire » je consacre un paragraphe à l’injustice faite aux ouvriers, p 28 et 29. Ceux-ci ont une vie plus courte (3 ans de moins en moyenne). Ils souffrent davantage de nombreuses pathologies dont certaines qui leur sont propres (maladies professionnelles). °Ils s’en prémunissent insuffisamment et ils les soignent moins bien, pour des raisons financières, notamment.

Le gouvernement a donc raison de vouloir corriger cette injustice, à laquelle tout honnête homme  ne peut s’opposer, mais il n’a pas utilisé la bonne méthode.

Tout d’abord, pour lever toute ambiguïté, et faire aussi preuve de pédagogie (il lui en manque beaucoup) il aurait dû  affirmer que les surcoûts des mesures de correction apportées sur  les salaires et les conditions de travail, devraient être supportés par le consommateur final. Non par les entreprises, qui n’auraient qu’à les répercuter  sur leurs prix de vente. Prenons l’exemple  de la construction  où un maçon se trouve handicapé par des troubles musculo squelettiques bien avant l’âge de la retraite légale ; le prix des logements devrait obligatoirement supporter le coût entraîné par l’augmentation de son salaire et l’amélioration de ses conditions d’exercice.

Il ne suffit pas  de dénoncer les conditions de travail insupportables, en se donnant bonne conscience, en s’indignant à bon compte, comme cela est aujourd’hui la mode, il faut payer et non pas s’en remettre à l’Etat !

Nous pouvons également, ce qui cette fois  ne nous  coûte rien, mieux en prendre en considération les ouvriers et plus généralement le travail manuel. Vaste programme, comme aurait dit le Général De Gaulle !  qui devrait commencer très tôt dans nos écoles.

Ensuite, pour la prise en compte de la pénibilité, notamment dans les calculs des rémunérations, après avoir rassuré les entreprises, le gouvernement aurait été bien inspiré de se souvenir que le mieux est souvent l’ennemi du bien et qu’il lui fallait mettre au point des outils simples, mais efficaces.

dimanche 3 janvier 2016

LE RIRE, à consommer sans modération pour lutter contre nos émotions négatives


 

Avertissement : Cet article s’adresse tout particulièrement  aux personnes gravement malades, à leurs proches  et à tous ceux qui ont peur de l’être  tôt ou tard.

Il était une fois, un  monarque  appelé  IMAGGIO  qui régnait dans la Vallée Heureuse  et son peuple qu’il aimait servir l’adorait. Le pays était florissant, la vie merveilleuse jusqu’au jour où sa fiancée, l’amour de sa vie, mourut dans un tragique accident. IMAGGIO pleura pendant des mois et son cœur s’endurcit. Il se  laissa abattre par la douleur et refusa toute aide. Il éloigna de lui ses proches et devint profondément égoïste ruminant sans cesse que la vie était dure et injuste envers lui. Il n’écoutait plus son peuple qui souffrait, accablé d’impôts  Beaucoup mourraient de faim et étaient emprisonnés quand  ils se rebellaient. C’est alors qu’un jeune homme dénommé  MINAK qui avait perdu beaucoup de personnes qui lui étaient chères prit la tête d’une bande d’hommes révoltés, tous animés par la haine envers le Roi. Il les réunit en secret et mit au point avec eux un plan pour démultiplier  leurs forces et tromper la vigilance  des gardes du Roi. La guerre dura quelques mois à l’issue de laquelle  ces derniers  capitulèrent. MINAK se déclara roi de la Vallée Heureuse qui devint alors la Vallée Morte.

Christian BOUKARAM , oncologue radiologue, professeur de neurologie à l’hôpital  de Montréal qui nous conte cette fable dans son ouvrage  « Le pouvoir anti-cancer des émotions »* nous explique :

- Le royaume  représente notre corps, un ensemble de cellules qui vivent en harmonie, dans des conditions adéquates.  La question est : qui décide de ces conditions ?

-Le roi  est notre conscience, celle qui gouverne nos pensées, nos choix, nos émotions et nos croyances, il  est le chef  qui influence l’ensemble des cellules

- Les gardes sont les cellules de notre système immunitaire qui défendent notre corps contre les intrus et les rebelles.

-MINAK personnifie la cellule négative qui donne vie à l’armée des révolutionnaires, lesquels représentent le cancer.

-Le plan secret élaboré est une modification de  l’ADN.

Pour le docteur BOUKARAM, les causes des cancers sont non seulement  les prédispositions génétiques  et les facteurs de risque connus, comme les habitudes de vie et les inflammations chroniques, mais aussi les émotions négatives.

Les 7 émotions négatives fondamentales que sont : Le stress, l’ennui, la colère la culpabilité, la tristesse, la solitude et l’inutilité.

Si nous ne pouvons pas agir sur les prédispositions génétiques que nous avons reçues en héritage, nous pouvons, par contre, agir sur nos modes de vie et éliminer ou tout au moins neutraliser nos émotions négatives.

Une des armes les plus efficaces pour agir sur ces dernières est le rire.

.Le premier qui a découvert les bienfaits du rire fut l’américain Norman COUSIN, il y a maintenant, un demi-siècle. Atteint d’une spondylarthrite ankylosante, et condamné à brève échéance par les médecins, il refusa leur pronostic. Il prit son destin  en main, guérit tout seul en s’administrant  de fortes doses de vitamines C sous forme de crèmes glacées et en se faisant projeter les  meilleurs films comiques existants. « 10 minutes d’un bon rire calmaient ses douleurs  et favorisaient son sommeil »disait-il.  Il publia un livre «  La volonté de guérir  »** qui relate son expérience. Ouvrage que je prête depuis des décennies à toute personne de mon entourage qui se trouve confrontée à une maladie grave.

Aujourd’hui, le docteur PATCH ADAM aux USA, projette de construire en Virginie  un hôpital où les étudiants apprendraient à intégrer notamment le rire dans leur arsenal thérapeutique. Que de chemin parcouru !

Même si nous n’en avons  pas envie, nous devons nous efforcer à rire, ce qui améliore notre  sensation de bien-être, grâce notamment à la libération des endorphines dans notre  cerveau. Un rire est plus contagieux qu’un microbe. Il a un effet immédiat contrairement aux médicaments. Qui plus est, il renforce nos défenses immunitaires.

Le rire qui ne coûte rien à la Sécurité Sociale devrait être prescrit en priorité par les médecins d’autant que contrairement aux anti-inflammatoires et autres médicaments on ne lui connaît pas d’effets indésirables.  Hélas le rire ne s’achète pas en pharmacie. Il ne suffit pas de le commande r et de présenter sa carte vitale !

En  pratique, comment rire plus souvent, plus longtemps et surtout plus régulièrement. Nous ne pouvons pas de nous contenter de voir un film drôle de temps en temps, ou écouter à la radio à l’heure du petit déjeuner des réparties plus ou moins foireuses d’un humoriste.

Il nous faut considérer le rire au  même titre  qu’un traitement médical dont la prescription doit être observée chaque jour.
 Il faut d’autant plus l’utiliser, que nous en avons besoin quand  nous sommes malades.

Pour cela, il faut tout d’abord fréquenter les gens gais et fuir comme la peste les grincheux, à moins d’être capable nous-mêmes de les faire rire. Côtoyer des gens optimistes, d’autant plus si vous ne l’êtes pas vous-même.

Ensuite, il faut savoir se moquer des autres, sans les blesser, bien entendu  et surtout se moquer de soi-même. Savoir pratiquer l’autodérision. A partir d’un certain âge, les dysfonctionnements du corps, sans parler de ceux de l’esprit, sont des motifs permanents de rire et non de geindre. La sagesse populaire dit : "Il vaut mieux en rire qu’en pleurer", dit-on et c’est tout à fait vrai.

Faire rire les autres qui peuvent à leur tour vous faire rire. Il s’agit d’enclencher  ce cercle vertueux. Faire rire les amis qui sont dans la peine, plutôt que de les plaindre, est le  devoir impérieux d’un véritable ami.

Enfin, il faut sélectionner des films et des pièces de théâtre, comme celles de FEYDEAU auxquelles, me semble-t-il,  il est difficile de résister. Des spectacles qui provoquent l’hilarité ne sont pas très nombreux– il est moins facile de faire rire que de faire pleurer- La location des DVD devrait être remboursée  par l’Assurance Maladie au même titre que les antalgiques..

En conclusion comme disait Oscar Wilde  « Les gens se prennent trop au sérieux. C’est le péché originel du monde. Si les hommes des cavernes avaient su rire, l’histoire aurait été différente. ».et j’ajoute : « certainement beaucoup moins dramatique ».

 
* Editions de l' Homme
**Editions du Seuil