mardi 26 décembre 2017

Les 50 bonnes habitudes à prendre en 2018 pour vivre mieux et plus longtemps






Elles ont été révélées par différentes études scientifiques réalisées de par le monde et publiées par le quotidien Il Corriere della Sera.



1 : Marcher                                      2 : Courir                           3 : Faire du stretching

4 : Soulever des poids                   5 : Jouer au tennis           6 : Dormir suffisamment et bien

7 : Ne pas fumer                             8 : Faire des enfants       9 : Se marier ou vivre en couple

10 : Maintenir son poids de forme 11 : Vivre dans la nature 12 : Faire le ménage

13 : Prendre des vacances           14 : Avoir des relations sexuelles   15 : Ne pas se stresser

16 : Rester jeune                            17 : Ne pas rester assis toute la journée 18 : Etre volontaire

19 : Assurer le babysitting des petits enfants 20 : Cultiver des plantes 21 Maintenir son cerveau actif

22 : Consommer des protéines végétales 23 : Manger des noix  24 : Prendre du soleil, mais pas trop

25 : Boire du café                          26 :  Consommer du curcuma     27 : Boire de l’alcool avec modération

28 : Manger des piments piquants 29 : Manger davantage de fruits et légumes 30 : Manger du poisson

31 : Eviter les boissons sucrées 32 : Passer aux céréales intégrales 33 : Manger peu de viandes rouges

34 : Manger des petits fruits : fraises, framboises, mûres et airelles     35 : Suivre le mode de manger japonais : Hara hachu bu ! Arrêter de manger avant d’être rassasié. Ma mère disait : sortir de table avec un restant d’appétit.

36 : Suivre la diète méditerranéenne.                   37 : Consommer suffisamment de calcium qu’on trouve en dehors des laitages notamment dans les légumes verts, le tofu et le poisson.

38 : Faire de la prévention          39 : Prendre soin de ses dents                  40 : Rester hydraté

41 : Se donner un objectif           42 : Penser positivement             43 : Vieillir avec sérénité

44 : Avoir un animal domestique              45 : Conserver ses amis   46 : Etre généreux et soutenir les autres.                         47 :    Pratiquer la méditation                    48 : Chanter                      49 Faire de la musique                        50 : Rire



.En synthèse nous  pouvons  dire  que l’essentiel est de :

1/  Secouer son corps, surtout s’il est rétif à l’exercice ; l’image de la montre qu’on remonte en la secouant est très parlante le concernant.( cf Dr Salzmann)

2/ Pratiquer les émotions positives.

3/ Manger modérément et limiter les protéines animales.



CONSEILS



Amusez-vous à cocher les items que vous respectez et posez vous la question pourquoi vous ne respectez pas les autres.

Servez- vous de cet inventaire pour animer un repas entre amis, pourquoi pas un réveillon ! A qui cochera le plus d’item ?  Il peut être aussi vous servir de tableau de bord avec l'objectif : 100 ans et en bonne santé !

TOUS MES VOEUX POUR LA NOUVELLE ANNEE

lundi 18 décembre 2017

Quand le plaisir de donner nous fait du bien






Dans mes articles précédents j’ai indiqué ce que devraient faire les riches qui le sont  chaque jour davantage , notamment grâce aux dispositions fiscales prises récemment en leur faveur.

Arthur Gauthier, titulaire de la chaire de Philanthropie à l’ ESSEC nous apprend, par l’intermédiaire du réseau LinkedIn,   que les  neurosciences ont découvert qu’ aider les autres, agir, efficacement, rendre ce qu’on a reçu, obéir à des impératifs morales ou religieux, stimule les mêmes régions du cerveau que  la drogue ou l’activité sexuelle. Ce phénomène est appelé le warm-glow-giving.

Il s’agit d’un altruisme impur puisqu’il obéit à des motivations à la fois altruistes et hédonistes. Autre exemple où le vice rejoint la vertu, soit dit en passant.

Arthur Gauthier confirme ce que j’ai écrit dans « Mérites tu ton salaire » au chapitre intitulé : Donner de l’argent rend plus heureux que le conserver pour soi

Je faisais état d’une étude publiée par des chercheurs américains dans la revue Science. Cette étude faisait apparaître que donner, c’était bien, mais le faire savoir, c’était  encore mieux.  Cela permettait d’embellir l’ image que nous pensions que les autres avaient de nous et nous rappelait un principe de base du marketing : «  Bien faire et le faire savoir »

La conclusion qui s’impose est assurément celle d’Elisabeth DUNN, professeur de psychologie de COLOMBIA qui travaille depuis des années sur la connaissance de soi et le bonheur.  Elle affirme :

 « Si l’argent ne nous rend pas heureux, c’est que nous l’avons mal dépensé et en repensant comment on dépense son argent, nous pourrions changer le monde et augmenter notre bonheur »

J’ajouterai à l’adresse des héritiers, des grands comme les petits, surtout des grands, bien entendu, que ce conseil leur permettrait de davantage mériter ce qu’ils ont reçu, malgré eux !














samedi 9 décembre 2017

Ce que vous avez hérité de vos ancêtres, il faut le mériter par vous-mêmes, autrement ce sera jamais à vous





Dans les articles précédents sur les conséquences des récentes dispositions fiscales, j’ai parlé des chefs d’entreprise qui méritaient leur fortune acquise par leur talent et leur travail. A l’opposé de leurs  héritiers y compris leur conjoint,  qui   ne  pouvaient pas justifier d’un quelconque enrichissement personnel.  Moralement, l’héritage en biens matériels ne peut être donc que désapprouvé puisqu’il ne rétribue aucun mérite et qui plus est, reproduit les inégalités sociales quand il ne les aggrave pas. La  France, à cet égard est un paradis pour les héritiers, comme le note Philippe Manière dans un article de l’Express, qui constate au passage que nos compatriotes s’accommodent fort bien, quoiqu’ils disent, de la reproduction des élites  et de la domination des fils d’archevêque* .  En effet 2/3 des milliardaires français doivent leur fortune à l’héritage. selon une  étude américaine réalisée sur les 1200 plus grandes mondiales.                                                                                         

N’oublions pas que dans la plupart des cas, les héritiers bénéficient également dès leur naissance d’un héritage spirituel, social et culturel au moins aussi important, sinon plus et qui n’est pas non plus mérité.  Si vous êtes nés dans une famille cultivée, financièrement aisée et qu’il vous a été donnée de faire, toujours grâce à vos parents, des études dans les meilleurs établissements, que votre mère s’est arrêtée pour vous faire travailler, que vous avez pu perfectionné vos langues étrangères grâce à des séjours à l’étranger, que vous avez pu suivre des cours de rattrapage  et/ou de bachotage, que vous avez pu découvrir les plaisirs de la lecture, du théâtre, du cinéma, de la musique, de la peinture et des sports en toutes saisons , que vous surtout hérité d’un nom et bénéficier de réseau, quel est votre mérite ?

Vous avez peut-être travaillé pour réussir vos études, mais dès le plus jeune âge, vos parents vous ont inculqué le goût du travail et vos aptitudes physiques et mentales, vous en avez aussi en grande partie hérité ! 

Le syndrome de l’héritier.

Certains enfants sachant qu’un jour qu’ils hériteront ne recherchent pas à donner leur pleine mesure  dans leur vie professionnelle, voire même, se laissent aller à ne rien faire. ** C’est particulièrement vrai pour les enfants de la 3ème génération. On avait autrefois coutume de dire que les enfants qui avaient assisté aux efforts de leurs parents pour créer leur entreprise, souvent partis de rien et que parfois ils avaient aidé à la développer, alors que les petits enfants qui n’avaient pas connu les années laborieuses et avaient été élevés dans la facilité la ruinaient ou au mieux s’en débarrassaient. 

Il est particulièrement révoltant  de voir des enfants gaspiller l’argent que leurs grands  parents ont eu parfois  tant de peine à économiser toute leur vie en se privant volontairement de dépenses de confort ou de loisirs. 

Les disputes entre héritiers

Non seulement les bénéficiaires d’un héritage n’ont aucun mérite à quelques exceptions près, mais le comportement de certains est mesquin et parfois ignobles.

Les disputes qu’il génère entre héritiers sont révélatrices de la noirceur de l’âme humaine. Sur fond de vieilles rancunes,  de jalousies ressassées et de règlements de compte, elles fissurent les familles quand elles ne les détruisent pas. Qui n’en connaît pas ?


Le lecteur comprendra que l’on ne puisse pas défendre le droit à l’héritage dans ces conditions.


Pourtant, notre société, si elle est prospère pour la majorité de ses membres l’est grâce au libéralisme économique fondé sur trois valeurs inséparables que sont : la liberté individuelle, la responsabilité personnelle et la propriété privée. Sans cette dernière, les deux premières disparaissent. Les pays communistes en ont fait l’amère expérience.

Alors la question primordiale  est  la suivante : Comment ne pas ébranler un des piliers de notre société en  supprimant  le droit systématique à l’héritage ?


Le législateur peut déjà supprimer les dispositions du Code Civil qui datent de 1804 qui obligent les parents à réserver une grande partie de leurs biens à leurs héritiers, ce qui n’est pas le cas aux Etats Unis dont j’ai parlé dans mes précédents articles en parlant d’évergétisme. 

Mais  il  faut surtout  faire prendre conscience aux héritiers et futurs héritiers de faire le meilleur usage des biens qu’ils n’ont pas un instant  mérités et suivre le conseil de GOETHE.

«  Ce que vous avez hérité de  vos ancêtres,  il faut le mériter par vous-mêmes, autrement ce ne sera jamais à vous »


Reste  à savoir comment faire prendre conscience de cette exigence morale ?


Je propose à mes lecteurs de me faire connaître leurs solutions, s’ils en ont,et j’en reparlerais avec plaisir  dans un prochain article.


  


·       Fils à papa pistonné pour obtenir un poste comme l’étaient des membres de la famille de certains papes.

·       **« Hériter sans se déchirer » de Ginette LESPINE aux éditions Albin MICHEL.