samedi 1 septembre 2018

Que ceux qui n'ont jamais abusé des largesses de l'Etat lèvent la main !




Nous déplorons que :

- Les dépenses publiques soient trop élevées.

- Nos impôts pour les financer soient trop lourds.

- Le financement de ces dépenses soit aussi en partie financé par la Dette que nous risquons de ne plus pouvoir un jour honorée, si par exemple les taux d’intérêt se mettent à flamber et/ou si le pays est en récession.

Nous accusons tous les gouvernements successifs de n’avoir fait qu’aggraver la situation.

Pour la Dette, je veux parler de la grande majorité d’entre nous car il y a des français irresponsables qui considèrent que ce n’est pas grave. Si nous ne pouvons plus la rembourser, eh bien tant pis pour nos créanciers ! Ils n’avaient qu’à ne pas nous prêter et ce n’est que justice car ils ont voulu s’enrichir sur notre dos avec des taux d’intérêts trop élevés !  

Nous attendons du Président actuel et de son gouvernement réussissent là où tous les autres, avant eux, ont échoué, tout en continuant cependant, à satisfaire toutes nos demandes de protection.

Mais, chacun d’entre nous, à des degrés divers, n’abuse-t-il pas ou n’a -t-il pas abusé un jour de l’argent public ? Et ainsi contribué involontairement à creuser le déficit et alourdir la dette et les impôts.

Je passerai :

 -sur les tricheries petites ou grandes pour ne pas dire escroqueries à l’assurance maladie, à l’assurance chômage comme le travail au noir. La liste est longue…

-sur le gaspillage de l’argent public aussi bien par les responsables politiques que par les citoyens.

- sur l’assurance chômage des cadres dont a parlé récemment Nicolas BOUZOU pour déplorer qu’elle soit trop généreuse.  

Je m’attarderai davantage sur la dilapidation de notre capital santé pour laquelle nous sommes tous concernés et dont j’ai eu l’occasion déjà de parler, notamment dans mon essai : « Mérites-tu vraiment ton salaire ?

Libre à nous de fumer, de boire de l’alcool avec excès, de manger sans retenue, mais il ne faudrait pas que l’Assurance Maladie prenne à sa charge tous les frais des traitements des maladies que nous allons inévitablement contracter et cela jusqu’à la fin de nos jours. Ce qui hélas n’est pas le cas.

Le problème est que la majorité de nos compatriotes ne veut pas faire d’effort pour réduire les dépenses publiques comme le révèle une récente enquête du quotidien régional Le Progrès, à la question : Etes-vous prêts à accepter des efforts pour réduire les défenses publiques, les lecteurs ont répondu 11% OUI et 85% NON.

Plus grave encore :  ils ne sont pas assez nombreux à trouver injustifiable de réclamer indûment des aides publiques.  Dans leur rapport :  « La société de défiance. Comment le modèle français s’autodétruit » Pierre Cahuc et Yann Algan se réfèrent à une étude dans laquelle à la question, les français ne sont que 38,6% à être d’accord, contre 86,6% au Danemark et même les autres pays latins ont un esprit civique plus grand : 61,6 % des Espagnols et 72,6% des italiens.

En conclusion, tous ceux qui accusent les dirigeants actuels de notre pays, en priorité ceux qui veulent demain prendre leurs places, devraient faire déjà leur propre autocritique, puis prêcher à nos concitoyens un plus grand civisme, en donnant bien entendu l’exemple. La tâche est immense dans notre société à irresponsabilité illimitée où  85% de nos compatriotes ne veulent pas faire d’effort pour réduire la dépense publique et 60 % sont favorables à réclamer indument des aides publiques.