vendredi 18 novembre 2022

Des lecteurs m'ont écrit au sujet de mon article du 21 octobre

 

Pourquoi les gens ne répondent pas aux courriers, ai-je dit et certains lecteurs  ont réagi.

Cher Monsieur

J'aime beaucoup votre billet d'humeur, surtout très objectif, lucide

P Q… 

Cher Ami,

Merci pour ce billet d’humeur qui montre, une fois de plus, que notre Société est décadente car les gens manquent totalement de bienveillance pour leurs semblables.

En effet le phénomène de « non réponse « n’est pas seulement un manque d’éducation et de politesse mais une sorte de mépris pour ces congénères.

Je ne parle même pas de ceux qui répondent en envoyant seulement un simple 👍

 En tout cas merci pour ce blog !

Je suis très preneur de cette forme d’expression qui facilite le dialogue voir même la réflexion.

P R

Casez-moi dans le 1/ procrastination mention "je ne sais pas quoi répondre" mais pas dans celle "je n'en ai rien à faire". Epargnez-moi la case goujat qui ne me correspond pas...’En référence à l’article De l’intérêt de tenir son Journal…et de le relire).

 Y F 

Tu as probablement raison dans ta réflexion globale sur la procrastination. Reste que le temps manque vraiment pour entretenir toutes les relations qu’on voudrait maintenir, voire enrichir. Il faut s’astreindre à prendre sur son temps libre, pour garder un contact suffisant, avec ceux qu’on juge dignes d’intérêt, surtout quand on est éloignés les uns des autres. Je te livre d’ailleurs un de mes proverbes favoris : « Si tu as un ami, visite le souvent car les épines et les ronces hérissent le chemin où personne ne passe ».

P.B

 

D’autres lecteurs que j’ai eu au téléphone ou que j’ai rencontré m’ont confirmé qu’ils avaient bien conscience de procrastiner.

 

vendredi 4 novembre 2022

QUESTIONS QUE TOUT HOMME OU FEMME DOIT SE POSER AU MOINS UNE FOIS AU COURS DE SON EXISTENCE

 

 ET  DE PREFERENCE, LE PLUS TÔT POSSIBLE

 

Au sujet de son travail

  

La dernière enquête réalisée auprès des français révèle que presque un sur deux n’est pas heureux dans son travail. Ce qui explique, en particulier, le mauvais climat social entretenu par certains syndicats et des responsables politiques de gauche et la réticence, pour ne pas dire l’opposition, de beaucoup de nos compatriotes à retarder aujourd’hui l’âge de départ à la retraite.

Le travail est donc un sujet central de notre société et c’est pourquoi je commence par lui.

Pour ne pas faire partie des « malheureux » du travail qui ne rêvent que de prendre leur retraite, qui attendent impatiemment les week-ends et leurs congés payés, qui font le minimum et démissionnent silencieusement (quick quitting) il faut se poser les bonnes questions, tant qu’il est encore temps.

1/Le métier que j’exerce est-il utile aux autres, économiquement et surtout socialement. Il n’est, en effet, rien de plus décourageant, voire de plus déprimant, de savoir que son travail n’est pas réellement utile, sauf à percevoir un salaire et peut-être à enrichir des actionnaires, si on exerce dans une entreprise privée.

2/Mon activité est-elle conforme à mes exigences morales. L’activité de mon entreprise n’est-elle pas contraire à mes convictions.

3/ Me permet-il de me réaliser pleinement

Un homme heureux dans son travail rend les gens heureux autour de lui, à commencer par ses proches. Comme quoi une action égoïste peut devenir altruiste.

4/Est-ce que je connais mes talents et si oui, ai-je tout fait pour les exploiter et les développer et ainsi de me réaliser. Dans le cas contraire, me suis-je interrogé sur ce qu’ils pouvaient être. Nous avons tous, à des degrés divers, des talents. Faut-il encore les connaitre ?

5/ Dans le cas contraire, ai-je essayé de changer de travail ou d’entreprise répondant davantage à mes souhaits et me permettant d’exploiter mes talents et de les faire fructifier à mon profit et à celui de la Collectivité.

6/ Est-ce que je continue à me former pour demeurer performant.

7/ Suis-je assez efficace et surtout efficient et dans le cas contraire, ai-je essayé d’améliorer mes performances.

Dans ses rapports avec les autres

8/Est-ce que je prends suffisamment en considération les gens que je rencontre et le travail qu’ils effectuent. Par exemple, quand je fais des courses dans un supermarché, est-ce que je prête attention à la caissière et lui marque ma sympathie.

“Il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes gens“. dit justement le proverbe

Suis-je bien convaincu que tout homme a besoin avant tout de reconnaissance.

S’il est Chef d’Entreprise

1/Est-ce que mes collaborateurs sont satisfaits dans l’exercice de leur travail. Est-ce que je sais reconnaitre leurs mérites et les féliciter quand il le faut.

2/Ai-je dans mon organisation pris soin de rendre les tâches de certains plus attractives, de les enrichir. Ai-je le souci de les former chaque fois que cela est nécessaire pour eux et parfois aussi pour l’entreprise.

3/ Est-ce que je les rémunère suffisamment en fonction de mes capacités financières.

Nous verrons dans un prochain chapitre leur rapport à l’argent