vendredi 26 avril 2024

A la découverte de l'Amérique, suite et fin.

 

Après avoir relaté mon voyage à San Francisco et celui à Boston, New-York, Memphis et Houston, voici le récit de celui que j’ai effectué, cette fois, seul à Washington.

Je m’y suis rendu en 1998 pour le Congrès Mondial de l’Hospitalisation  organisé par l’Organisation Mondiale de la Santé. A mon grand regret, mon épouse n’avait pas pu cette fois m’accompagner, étant très occupée par la préparation de la réception  à la Charpinière de l’équipe de football de Yougoslavie pour la Coupe du Monde*.  L’occasion pour moi d’assister à des conférences intéressantes et instructives sur l’état de la santé dans le monde et surtout de rencontrer des responsables étrangers comme la Présidente des Hôpitaux Publics canadiens qui facilitera mon séjour à Montréal deux ans plus tard où j’étudierai sur place la possibilité d’adapter mon ouvrage sur la taille des hôpitaux**  aux structures nord-américaines.

Emmené en autocar avec les autres congressistes, j’ai pu visiter les services d’urgence d’un hôpital où la Présidente canadienne m’a servi d’agréable interprète. Rien de très original dans l’organisation par rapport à celle d’un service français, sauf la présence inattendue de policières armées au milieu du personnel soignant ; Je me suis rappelé à cette occasion que la société américaine était  plus violente que la nôtre, ce qui était vrai à cette époque, cela l’est peut-être beaucoup moins aujourd’hui. Puis nous avons effectué une visite guidée de la  ville en passant, bien entendu, devant la Maison Blanche et le Capitole dont les extérieurs nous ont paru très calmes comme si les lieux étaient inhabités.  Nous nous sommes arrêtés au Mémorial Lincoln et en descendant du car, je me suis retrouvé nez à nez avec un directeur d’hôpital public qui avec un collègue était venu, quelques années auparavant, perturber pour le plaisir, un de mes séminaires à Béziers. Je m’étais promis de me venger en perturbant à mon tour l’un des siens si l’occasion m’était donné, mais Washington n’était pas vraiment le lieu pour régler nos comptes. Nous nous sommes donc réconciliés, mon interlocuteur ayant reconnu une erreur de jeunesse et l’esprit patriote animé en terre étrangère aidant, nous sommes sortis, le soir même, dîner en compagnie d’autres congressistes français au bord du Potomac.

Durant cette visite j’ai été impressionné par les stèles indiquant le nom de tous les américains morts pendant la guerre au Vietnam. J’ai pensé qu’il aurait été souhaitable qu’à Saint-Etienne soit aussi érigée une stèle, sur le site du Puits Couriot, lieu de mémoire, indiquant le nom de tous les mineurs morts à la mine comme mon grand-père paternel. Hélas, ma suggestion n’a pas été retenue par le Président des Amis du Musée de la Mine à qui je l’avais faite. Peut-être devrais-je la renouveler ?

Contrairement à New York tout en hauteur  avec sa forêt de gratte ciels de l’île de Manhattan, Washington est plus en surface, des grands immeubles certes, mais plus traditionnels et à peine nous nous éloignons du centre de la ville, qu’apparaissent des maisons avec leur jardin. Autre différence notoire, le calme. A lui seul, son métro vaut le détour. Il est très propre. Je ne l’ai trouvé comparable qu’à celui de Vienne et en plus il est parfumé. Il l’était tout au moins le jour où je l’ai pris.

Au sous-sol de mon hôtel, se trouvait un Centre de Remise en forme  comparable en plus grand à celui que nous avions créé à la Charpinière, mais avec en plus devant chaque  tapis de marche et de vélo d’entrainement un écran de télévision. Excellente initiative dont je m’inspirerai une fois revenu en France. Dans le hall d’entrée,  une jeune pianiste créait chaque soir une ambiance très agréable et il m’est arrivé de fredonner quelques airs en sa compagnie. 

J’ai effectué d’autres voyages d’affaires Outre atlantique, au Canada, dans les Caraïbes et en Polynésie que  j’aurai l’occasion de relater plus tard.

 * « Il était une fois à Saint-Galmier…la Charpinière » aux éditions Ifrhos.

** « La bonne taille d’un établissement hospitalier » préfacé par Jacques Barrot, ancien ministre de la Santé  aux éditions Ifrhos.   
             

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