samedi 19 septembre 2020

Pourquoi je suis déçu par la fréquentation des réseaux sociaux...pour le moment.

 

Tout d’abord, je dois reconnaître que grâce à la magie d’internet, les réseaux, dits sociaux, nous permettent de communiquer aux 4 coins de la planète, avec en théorie, toute personne qui y a accès.

Internet c’est tout simplement prodigieux, comme je l’ai écrit dans mon Blog du 29 Août  Je suis devenu accro aux infos, est-ce grave, docteur ? sauf pour  les jeunes qui sont nés avec, bien entendu.

La participation aux réseaux sociaux nous permet :

- d’échanger avec d’autres membres.

- de réagir.

- d’agir éventuellement.

Sur le premier point il nous faut distinguer l’information traitant de l’actualité que l’on  ne fait le plus souvent que transférer avec ou sans commentaire, de la connaissance sur un sujet que l’on transmet à d’autres grâce à ses compétences.

C’est même un devoir pour tout homme responsable de faire partager ses connaissances, son savoir, par les différents moyens traditionnels, mais aussi aujourd’hui par les réseaux sociaux, ce dont je parlerai dans un prochain chapitre : L’Honnête homme et les autres.

Les raisons de ma déception

1/ Le manque de réactivité

Je ne parlerai pas des réseaux souvent purement récréatifs, distrayants, où les internautes envoient leurs photos de vacances et font connaître leurs goûts à des inconnus – c’est facile, il suffit de cliquer : « J’aime ».  Des réseaux où parfois l’indécence la dispute à la vulgarité.

Je constate pour le regretter que beaucoup trop d’internautes se contentent de recevoir sans jamais rien donner. Ils font partie d’un réseau et souvent de plusieurs, pour recevoir gratuitement des informations, se faire connaître des chasseurs de tête, trouver éventuellement des clients. Je pense à LINKEDIN.

Le comble : certains d’entre eux ne répondent même pas aux messages qu’ils reçoivent de membres faisant partie de leur propre réseau. Ce qui est, à mes yeux, un manque de politesse élémentaire. Ne pas répondre à un courrier de quelqu’un que l’on connaît, est aussi insultant que de ne pas saluer cette personne rencontrée dans la rue. S’ils se comportent ainsi sur le Net, ils se comportent sûrement de la même manière dans leur vie professionnelle et sociale.

Ils n’ont pas, ce que j’ai appelé l’esprit réseau et dont j’ai parlé dans mon Blog du 28 Août 2014 : il ne suffit pas de faire partie d’un réseau, faut-il savoir encore partager.

On ne reçoit pas de réponse ou très rarement aux questions que l’on pose. On ne reçoit pas non plus d’avis ni de commentaires sur ce qu’on écrit. Au mieux, des likes, c’est sympathique, c’est mieux que rien, mais c’est parfois un peu frustrant.

Parmi mes amis de FACEBOOK, certains sont des responsables politiques en activité ou d’anciens responsables. A mon Blog du 8 Août : l’Honnête homme et la Politique et à celui du 22 Août, L’Honnête homme responsable politique, aucun n’a réagi.

Voici quelques exemples d’absence de réaction à mes messages sur TWITTER.

Au sujet de la crise sanitaire :

1/Question très difficile. Comment doit et peut agir le gouvernement en face des "covidiots" ou "coviresponsables" qui ne veulent pas se faire vacciner ? 1/3 de nos compatriotes. Je lance le débat.

Pas de réponse…

2/Cela doit être très difficile à légiférer, j'en ai conscience, mais il faudrait que les personnes qui refusent de prendre un masque et ensuite soignées à cause du coronavirus remboursent à la Sécurité Sociale les frais entraînés. Pas de liberté sans responsabilité.

Pas de commentaires…

Au sujet des journalistes :

Je me pose la question suivante, les propos des journalistes reflètent-t-ils ce que pensent ceux qui les écoutent ou bien c'est l'inverse.

Pas d’avis…

Sur les Institutions américaines

La question essentielle est : comment la démocratie américaine a pu produire un tel personnage, (Donald TRUMP) qui ment comme il respire, n'a aucun respect pour la vérité ?

Pas d’avis…

2/ L’inaction des participants

On n’agit jamais, on ne fait que réagir, c’est-à-dire le plus souvent critiquer en bien ou en mal, insulter, s’indigner à bon compte.

J’ai écrit, toujours sur Twitter : « Et si nous agissions enfin au lieu de simplement réagir. Dans mon Blog du 20 Juin, je proposais d'inverser les rôles et d'interroger les journalistes du service public que nous rétribuons avec nos impôts.  Par exemple pourquoi des journalistes d'une station publique ont-ils laissé sans rien dire Marine Le Pen proférer un mensonge ? Comment agir ? J'attends des suggestions ». 

J’attends toujours…

 

Bien entendu, la solution si le nombre de ceux qui me lisent augmentait sensiblement, j’aurais mathématiquement plus de chance d’obtenir des réponses, c’est pourquoi, étant de nature optimiste, je ne désespère  pas.

 

 

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