vendredi 14 août 2020

En revisitant le théâtre de MOLIERE

 

Dans un Blog du 10 Mai 2020, intitulé :  En rangeant ma bibliothèque… j’expliquais que je recherchais plusieurs ouvrages  dont La Religieuse de DIDEROT pour me permettre de mieux appréhender le personnage de Toussainte M. mon aïeule, qui vécut au 18ème siècle, dont j’écris la biographie et tiens le journal. 

Pour encore davantage user du vocabulaire et des expressions dont elle se servait dans son journal, j’ai pensé aller piocher dans les comédies de MOLIERE.

J’ai déjà lu successivement Le Misanthrope, Tartuffe, Don Juan et le Médecin malgré lui qui m’a rappelé le petit rôle de Perrin que j’avais tenu alors lycéen et m’avait fait remarquer par Monsieur LECACHEUR, le professeur d’Art Dramatique du Conservatoire de Saint Etienne. 

J’y ai fait provision d’ expressions dont je vous donne un aperçu dans la lettre que je vous envoie, pardon, que je vous mande.

Cher lecteur,

Souffrez un instant que je daigne vous jeter ces quelques mots qui ne veulent point de retardement :

Je vous en fais confidence, ma bile s’échauffe parfois à ouïr toutes ces fadaises à la télévision ou à la radio qui m’ennuient à périr, quand je n’ai pas autre chose à me mettre sous les dents.     

Je dis tout franc ce que j’ai à dire et ne mâche point ce que j’ai sur le cœur. A ceux qui disent des sornettes, je me retiens de leur donner un soufflet, s’ils sont céans devant moi et ne m’en repentirais point. Mais je ne veux point être, morbleu, un faiseur de remontrances. Ma pente naturelle est plutôt de compatir aux déplaisirs des gens.     

Je ne vous cèle pas, par contre, que je prends quelques consolations et que j’ai des transports de ravissement quand je lis sur les réseaux sociaux ou j’ouïs à la radio des propos bien sensés et je me hasarde ainsi à ce qu’on me raille.  

Je veux bien disputer contre vous, cher lecteur, chaque fois qu’il vous plaira, espérant que vous ne prendrez pas mauvaise opinion de moi quand mes propos ne vous agréeront point.

J’ai pris le parti de m’en ouvrir à vous. Je vous le conteste, j’apporte mes faveurs à notre Président. Il touche à peine à la quarantaine, a un fond de santé admirable et a, grâces au ciel, l’encolure pour diriger notre pays. Je gage que dans deux ans, aussi vrai que 2 et 2 sont 4, il sera réélu.

Le penchant de l’âge me jette aisément dans le courroux contre tous ces faquins qui dégoisent des billevesées contre lui tout au long des jours parce qu’il leur siérait bien de lui prendre sa place.

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire