mercredi 12 juillet 2023

Les coups de pied aux f...qui se perdent. L'attitude face aux Pouvoirs Publics

 


Observation préliminaire

Tous les gens qui fraudent, qui trichent, je ne m’adresse pas à eux. Je les ai traités dans mon essai « Mérites-tu vraiment ton salaire ? » Leurs actes  relèvent purement et simplement de la justice, à défaut, de mon mépris, comme ceux de malhonnêteté intellectuelle, encore que, comme disait Chateaubriand, “Il y a des temps où l’on ne doit dépenser le mépris qu’avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux

Au préalable, une remarque d’ordre  général concernant notre rapport avec l’ ETAT.

Une société à responsabilité illimitée.

Nous sommes dans une société à responsabilité illimitée disent certains auteurs, néanmoins nous ne pouvons pas reprocher à l’ETAT de trop nous prendre en charge alors que c’est nous qui lui demandons de nous garantir contre tout. Les responsables politiques entretiennent plus ou moins consciemment cette peur que nous avons de l’avenir et du monde qui nous entoure en augmentant constamment notre protection et justifiant ainsi une demande accrue de prévention de la part de l’ETAT. L’exemple de la canicule de 2003 est tout à fait caractéristique d’une société à responsabilité illimitée. Dans une très grande majorité, les français ont reproché au gouvernement, et tout particulièrement  à son ministre de la santé qui en a perdu son poste, de ne pas avoir prévu ce phénomène météorologique et de ne pas avoir évité la mort par déshydratation de nombreuses personnes âgées. Celles -ci avaient pourtant des enfants et des petits-enfants qui auraient dû s’inquiéter de leur état et évidemment apporter leur aide, consistant le  plus souvent à bien les rafraîchir.

L’ETAT Providence a-t-il engendré une citoyenneté du créancier social qui n’a plus grand-chose à voir avec  le devoir civique, s’interroge l’historien Marcel Gauchet

Ma première baffe : J’opte pour les baffes, cela est plus rapide et cela fait moins mal encore qu’une baffe…administrée au bon moment.

Tout attendre de l’ETAT sans jamais s’interroger sur la célèbre harangue de John Kennedy “Ne demandez pas à votre pays ce qu’il peut faire pour vous, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays

Ma deuxième baffe : La critique permanente des Institutions

Il va de soi que toute organisation humaine qu’elle soit privée, semi-publique ou publique n’est pas exempte de critiques justifiées. Par définition, étant humaine, elle est imparfaite. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle doit être critiquée systématiquement. Le faire, c’est tout simplement une attitude de facilité.

J’écarte bien entendu les populistes dont le discours consiste à renverser les Institutions existantes, donc pour cela les attaquer pour justifier leur disparition comme je l’ai expliqué dans un article précédent concernant les combats de l’Honnête Homme.

Ma troisième baffe : La recherche et la désignation  d’un bouc émissaire

Un bouc émissaire, une personne injustement désignée coupable de tous les maux. L’origine se trouve dans la Thora et signifie une cérémonie qui se tient le jour du grand pardon, le Youm Kippour, au cours de laquelle, un bouc chargé des fautes et des malheurs d’Israël, est envoyé dans le désert pour effacer les péchés des hommes.

En France aujourd’hui  pour certains que je fustige, c’est toujours la faute à Macron ! 

Ma quatrième baffe : La critique systématique d’une corporation.  “ Tous des fainéants ! » de la part de personnes qui partant d’un fonctionnaire qu’ils ont rencontré et dont elles n’ont pas été satisfaites des services, généralisent à l’ensemble des fonctionnaires, qu’ils soient d’ETAT, des Collectivités locales ou des Hôpitaux. Ces personnes qui méritent une baffe sont souvent de droite comme ceux qui critiquent les commerçants “ Tous des voleurs »  sont plutôt de gauche. Sur ce dernier point, il s’agit du rapport de nos compatriotes avec l’entreprise en général que je traiterai dans un chapitre à part.

Ma cinquième baffe : La passivité du citoyen

Tout citoyen en âge de voter doit participer à tous les scrutins quel qu’en soit l’enjeu. S’il ne le fait pas, il n’a pas le droit de critiquer les élus et d’une manière générale la politique de son pays.   C’est une insulte à tous ceux et celles qui se sont battues pour obtenir le droit de vote dans notre pays.

 

Nota bene : Dans un prochain article, j’adresserai mes baffes aux gaspilleurs de l’argent public

 

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