dimanche 22 mai 2022

48 heures à Nice

 

Durant notre bref séjour, nous avons pu constater, mon épouse et moi, que la ville était très cosmopolite et les jeunes filles et jeunes femmes plus belles qu’ailleurs.

Dès notre arrivée à l’hôtel, l’hôtesse, Aïda me rappelle les jeunes filles que j’ai rencontrées en Algérie, comme Djemila, l’héroïne de mon roman*. Ses grands-parents sont originaires de Kabylie. Le soir à la recherche du restaurant qu’elle nous avait indiqué, le Rossini, j’interroge une passante. Elle est argentine, la quarantaine, grande, un peu exubérante, encore belle, nous échangeons en espagnol puis en italien où elle est plus à l’aise, nous dit-elle. Elle nous avoue qu’elle ne comprend pas la langue parlée par les espagnols.  Nos voisins de table sont suédois. Nous nous exprimons en anglais et en français car l’un d’entre eux travaille à Nice et maîtrise correctement notre langue.

Le lendemain matin au petit déjeuner, nous sommes servis par une jeune roumaine à la beauté éclatante qui ne semble même pas en être consciente tellement sa gentillesse est désarmante. Je ne peux m’empêcher de la prendre en photo.

A la Réception, la jeune kabyle a laissé la place à Dora, une jeune femme très sympathique à la chevelure flamboyante originaire de Tunis. Je lui apprends qu’elle n’est pas maghrébine comme Aïda, mais machrekine. Le Maghreb, le couchant en arabe désignant l’Algérie et le Maroc et le Machrek, le levant, désignant la Tunisie, la Lybie et l’Egypte.    

A peine sortis de l’hôtel, nous croisons sur le trottoir une jeune femme charmante avec un enfant dans une poussette. Elle est moldave et son mari iranien. Elle doit habiter dans le quartier car nous la reverrons le lendemain au moment de notre départ.

Sur la Promenade des Anglais nous croisons de nombreuses jeunes filles gaies, souriantes, le plus souvent au teint mat quand elles ne sont pas noires qui s’harmonisent parfaitement avec le soleil et la mer

Au restaurant Chez Paul en face de la gare, nous sommes servis par une jeune fille marocaine très avenante.

Sur le cours Soleya, nos voisins de table les plus proches sont néerlandais, un peu épuisés, surtout lui, car ils arrivent de Dijon où ils ont fait étape.  

A l’hôtel, nous sympathisons avec un jeune couple, lui est péruvien et elle est normande.

La réceptionniste du soir, Maria est une roumaine de Bucarest alors que celle chargée des petits déjeuners est originaire de la campagne.

Avant de quitter l’hôtel nous échangerons avec des touristes belges wallons.

Devant toutes ces nationalités représentées, par quelques touristes, mais aussi par de nombreuses niçoises d’adoption, je comprends mieux, pour le regretter, pourquoi les xénophobes y sont aussi nombreux.

Si Nice est la ville où les jeunes filles sont plus belles qu’ailleurs, il y a une explication. Leurs origines très variées, parfois mêlées, italienne bien sûr, mais aussi nord-africaine, juive et moyenne orientale.

 

*Djemila, la fiancée de Tlemcen aux éditions Ifrhos

 

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