lundi 18 décembre 2017

Quand le plaisir de donner nous fait du bien






Dans mes articles précédents j’ai indiqué ce que devraient faire les riches qui le sont  chaque jour davantage , notamment grâce aux dispositions fiscales prises récemment en leur faveur.

Arthur Gauthier, titulaire de la chaire de Philanthropie à l’ ESSEC nous apprend, par l’intermédiaire du réseau LinkedIn,   que les  neurosciences ont découvert qu’ aider les autres, agir, efficacement, rendre ce qu’on a reçu, obéir à des impératifs morales ou religieux, stimule les mêmes régions du cerveau que  la drogue ou l’activité sexuelle. Ce phénomène est appelé le warm-glow-giving.

Il s’agit d’un altruisme impur puisqu’il obéit à des motivations à la fois altruistes et hédonistes. Autre exemple où le vice rejoint la vertu, soit dit en passant.

Arthur Gauthier confirme ce que j’ai écrit dans « Mérites tu ton salaire » au chapitre intitulé : Donner de l’argent rend plus heureux que le conserver pour soi

Je faisais état d’une étude publiée par des chercheurs américains dans la revue Science. Cette étude faisait apparaître que donner, c’était bien, mais le faire savoir, c’était  encore mieux.  Cela permettait d’embellir l’ image que nous pensions que les autres avaient de nous et nous rappelait un principe de base du marketing : «  Bien faire et le faire savoir »

La conclusion qui s’impose est assurément celle d’Elisabeth DUNN, professeur de psychologie de COLOMBIA qui travaille depuis des années sur la connaissance de soi et le bonheur.  Elle affirme :

 « Si l’argent ne nous rend pas heureux, c’est que nous l’avons mal dépensé et en repensant comment on dépense son argent, nous pourrions changer le monde et augmenter notre bonheur »

J’ajouterai à l’adresse des héritiers, des grands comme les petits, surtout des grands, bien entendu, que ce conseil leur permettrait de davantage mériter ce qu’ils ont reçu, malgré eux !














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