dimanche 20 juillet 2014

Qu'avons nous fait de nos talents ? et de ceux des autres ?



Pour mériter vraiment son salaire, l’honnête homme doit, tout au long de sa vie, faire fructifier ses talents.  Ce sont les talents d’or dont parle La Bible, c’est à dire les biens matériels que l’on possède et dont je parlerai dans des prochains articles que je consacrerai à l’usage de ces biens en faisant appel à Max Weber, mais également à Saint François d’Assises.  Mais ce sont aussi et surtout les dons, aptitudes, qualités pour exercer une activité humaine. 
Quand on pense talents, on pense tout de suite  aux talents artistiques et je cite dans mon essai les comédiens qui exercent  le leur toute leur vie et font notre admiration jusqu’à leur mort, Robert Hirsh, Michel Bouquet ou Michel Galabru ou encore  le regretté Laurent Terzieff  qui, dans un entretien  à l’Express , à la question de savoir si le théâtre était pour lui une vocation ou une passion, avait répondu : » Je n’aime pas l ‘idée de passion et de vocation, je crois simplement qu’il faut se regarder dans une glace et se demander : Est-ce que j’ai un don ? Que puis je apporter aux autres ?   Mais il y a des talents beaucoup plus modestes, comme celui de prendre soin des autres pour s’occuper des malades et des personnes âgées.
La leçon que donne  le Christ  dans La parabole des talents relatée par  les apôtres Mathieu et Luc que je cite dans « Mérites tu vraiment ton salaire ? » p 93 et 94 est la suivante : Recevoir à sa naissance un don quel qu’il soit crée une obligation de le faire fructifier au profit des autres. Chacun d’entre nous,  comme Terzieff devant sa glace doit se poser la question : ai  je un talent et son corollaire, comment faire profiter les autres  de ce talent ?
Nous avons tous des talents, parfois ignorés. Pour les découvrir, il faut interroger ses proches ; amis, parents, relations professionnels qui nous connaissent bien et peuvent avoir un avis plus objectif que nous. Aujourd’hui des coachs peuvent nous y aider.  Enfant, ce sont naturellement les parents et dans une moindre mesure les enseignants qui doivent les déceler chez lui et les lui révéler. Puis l’encourager à  les développer.   Comme disait Alphonse Allais : «  Il ne suffit pas d’avoir du talent, faut-il encore savoir s’en servir ». J’ajouterai : « et le vouloir ». Rien n’est pire que son gaspillage qui se fait au détriment des autres qui pourraient en bénéficier, mais aussi à celui de la personne qui le possède. En effet  l’exercice d’un talent  nous permet  de nous réaliser pleinement  et d’en être heureux.
Mais il ne lui suffit pas de développer ses propres talents, l’honnête homme doit aussi  aider les autres à leur donner l’occasion de développer les leurs. Pour rester dans le service  à la personne, les responsables d’établissements d’accueil et de soins aux personnes âgées devraient consacrer davantage de temps au recrutement de leurs personnels en contact avec les malades. 


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