lundi 23 juin 2014

Quand les petits chiens remplacent les enfants

Devant une assemblée de couples qui célébraient leurs anniversaires de mariage, le Pape François a rappelé que la fécondité était pour les catholiques un des piliers du mariage. Il a dénoncé cette culture du bien-être économique qui les a convaincus que « c’était mieux de ne pas avoir d’enfants » et il s’est écrié : « C’est sûr, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne, être tranquille et c’est sans doute mieux, plus commode d’avoir un petit chien, deux chats » En ce premier jour de l’été, les trottoirs ombragés de PLAYA D’ARO sur la Costa Brava sont envahis par des petits chiens au bout de leurs laisses quand ils ne sont pas dans les bras de leurs maîtres, des chihuahuas, des bouledogues français, des cockers anglais. Les chats, on ne les voie pas, ils sont restés à la maison. La fécondité est un devoir pour les catholiques et les chrétiens en général, mais également pour tout honnête homme de ce 21ème siècle tel que j’ai essayé de le décrire dans la conclusion de « Mérites-tu vraiment ton salaire » p 250-253. Dans notre pays, la situation est certes moins préoccupante qu’en Italie ou en Espagne où les taux de fécondité sont très bas, mais le notre est obtenu en partie grâce aux familles d’immigrés, du Maghreb et d’Afrique Noire dont les enfants ont de plus en plus de difficultés à s’intégrer à la société française. Dans « Mérites-tu vraiment ton salaire » p 174-175, je fustige sévèrement ceux qui, non seulement préfèrent avoir un petit chien qu’un enfant, mais viennent grossir les rangs de plus en plus fournis des racistes et xénophobes qui rejettent ces gosses d’immigrés qui pourtant remplacent ceux qu’ils ont refusé de faire. Le petit chien, qui ne sert ni de garde, ni pour la chasse, qui ne tient pas de place et peut même être transporté en avion dans ses bagages, est un pur animal d’agrément. Il symbolise à lui seul notre société d’égoïsme décadent.

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