Si elles
ne le sont pas, cela signifie
qu’ils ne font que s’adapter à l’air du temps, ce sont des girouettes
qui s’orientent, poussées par le
vent. Comme disait Edgar FAURE, l’ancien Président du Conseil des ministres de la IVème
République, ce ne sont pas les girouettes qui changent de direction, mais le vent. Tout le monde veut aujourd’hui
créer son entreprise, même Monsieur MONTEBOURG grand contempteur de
l’entreprise privée, cela en est presque risible. Une des formes d’entreprise les plus recherchées est celle de l’auto
entrepreneur qui connaît un grand succès, mais elle n’a strictement rien à voir
avec une véritable entreprise, surtout si celle-ci est sur un marché soumis aux
vents violents et souvent contraires, pour rester dans la métaphore, de la
concurrence internationale.
Je
ne sais plus qui a dit : les déclarations ne suffisent pas, seules comptent
les preuves d’amour. Les déclarations de Madame AUBRY ne peuvent faire oublier
qu’elle a imposé autoritairement et aveuglement les 35 heures dans toutes les entreprises quelque soient leur taille, leur activité et leur situation.
S’ils
le sont, sincères, ils doivent alors reconnaître qu’ encore empreints,
plus ou moins consciemment, de
l’idéologie marxiste avec le
rôle prépondérant de l’Etat dans l’économie, la condamnation du capitalisme et
encore récemment celle de l’économie de marché, ils se sont trompés. Ce serait un exercice salutaire pour notre démocratie. En effet, dans le cas contraire, cela voudrait dire que seuls les citoyens ordinaires se tromperaient
et que les responsables politiques seraient sensés avoir toujours raison. Sans oublier que les conséquences sont sans commune
mesure. En se trompant, ils trompent
beaucoup de personnes qui les suivent, qui croient en eux.*
Les
entreprises, leurs chefs et leur personnel ne demandent pas qu’on les aime, ils
veulent simplement qu’on ne les empêche pas de vivre et de se développer. Il
est vrai que les patrons ne sont pas toujours irréprochables. Dans
« Mérites tu vraiment ton salaire au chapitre que je leur ai consacré, j
’énumère les différents
commandements auxquels ils devraient
obéir vis à vis de leurs salariés et vis à vis de leur environnement et je leur conseille d’ être irréprochables vis à vis de tous.
Les
responsables politiques, comme je l’ai déjà souligné dans le cas de madame DUFAUT connaissent aujourd’hui en 2014,
une désaffection que nous pouvons
considérer comme historique et qui
s’explique par la conviction profonde qu’ils ne sont pas sincères,
qu’ils n’agissent que dans leur
propre intérêt et, qui plus est, ne sont pas capables, qu’ils soient de gauche
ou de droite, de résoudre les problèmes que le pays rencontre depuis des années
et en premier lieu le chômage de masse.
Chacun
d’entre eux doit donc, en conscience,
et s’il veut aussi s’assurer un avenir, non pas leur faire des déclarations d’amour, mais simplement se
convaincre que les entreprises privées sont les partenaires
indispensables et incontournables sans lesquelles aucun progrès économique et
donc social n’est possible et par la suite agir en conséquence.
*
C’est aussi vrai pour tout leader d’opinion
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