Inexorablement, le chômage dans notre pays, mois
après mois, augmente et rien n’indique qu’il va fléchir prochainement.
Qui en sont les responsables en dehors, cela va
de soi, du gouvernement actuel qui
s’était vanté bien imprudemment d’être capable d’inverser cette tendance ? Ils sont très nombreux :
- - Les pays à faible coût de main d'oeuvre et à la protection sociale parfois inexistante,
- Les entreprises françaises pas assez compétitives par la faute de leurs patrons en manque de créativité et de dynamisme,
- - Les gouvernements successifs qui ont handicapé ces dernières,
notamment en augmentant leurs charges fiscales et sociales,
- Des patrons de PME qui ne veulent pas développer leur entreprise et ainsi
créer de nouveaux emplois pour différentes raisons que j’énumère aux pages 224 et 225 de « Mérites
tu vraiment ton salaire »,
- Des salariés qui ne veulent pas déménager et
encore moins changer de métier, de se former, en un mot de s’adapter.
- Des consommateurs frileux qui préfèrent épargner
plutôt que de consommer, des assurés sociaux qui abusent de la solidarité et
plombent les comptes sociaux et par voie de conséquence les charges des
entreprises, des français qui ne paient pas leurs impôts …….
Nous sommes tous, en fait, un peu responsables
de cette situation, bien entendu, à des degrés divers, comme nous le sommes des inégalités dans
notre pays que j'ai évoquées dans un article précédent. Mais, concernant le chômage des jeunes, il y a ceux à qui revient
la palme d’or des responsabilités. Syndicalistes, enseignants, hommes et femmes
de gauche, qui par leur inconscience, leur aveuglement idéologique parfois, leur
ignorance de la réalité économique souvent , ont tout fait pour empêcher les
jeunes sortis de l’école sans aucune qualification, 150 000 par an (p 65 à 67) de trouver un emploi, en s’
opposant successivement au CIP ( Contrat d’ insertion professionnelle) de
Balladur et au CPE ( contrat première embauche) de Villepin jusqu’à soutenir
d’une manière parfaitement démagogique des jeunes lycéens descendus dans la rue.
Ajoutons des responsables politiques qui n’ont pas promu l’apprentissage comme l’ont
fait nos voisins allemands. Des « copsys », conseillers
d’orientation pédagogique qui ont mal fait leur travail.
Dans un article précédent, je regrettais que la prise en compte de la pénibilité
dans la rémunération du travail ne fasse pas l’objet d’un très large consensus national. La raison profonde de ce
désintérêt pour les travaux manuels est la même que celle qui a écarté les
jeunes du marché du travail en voulant
les pousser dans des études sans aucuns débouchés où ils se sont fourvoyés :
Le mépris du travail manuel conjugué à la croyance aveugle en l’omnipotence de
l’Education Nationale et à la méfiance envers l’entreprise privée, quand ce n’est
pas l’hostilité à son égard ou plus exactement à l’égard de son chef.
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