vendredi 16 août 2024

Brèves Chroniques de l'été, suite

 


Pourquoi nous faisons de moins en moins d’enfants

La natalité continue à baisser en France et nous ne pouvons que le regretter. Je conseille au lecteur mon article du 23 juin 2014 intitulé « Quand les petits chiens remplacent les enfants » où je dénonçais cette culture du bien-être économique qui a convaincu les parents que c’était mieux de ne pas avoir d’enfants ou, au mieux, un seul. Une autre raison, aujourd’hui, est sûrement la peur grandissante de l’avenir. Une peur savamment entretenue par les prophètes de malheur et diffusée par les médias dans leur course effrénée à l’audimat et dont je parlerai dans un prochain article.  L’insécurité grandissante, l’immigration incontrôlée, la prochaine guerre mondiale inévitable et la destruction irréversible de nos ressources naturelles. Sans oublier le négativisme déprimant du « tout va mal » au prétexte que les trains  qui arrivent à l’heure n’intéressent personne, on ne parle que de ceux qui déraillent.

L’abbé Pierre et le célibat des prêtres.

Si les prêtres ne peuvent pas aujourd’hui bénéficier du sacrement de mariage qu’eux seuls pourtant peuvent célébrer, cela ne fût pas toujours le cas. Pierre, disciple de Jésus, sera lui-même marié. Autrefois, les premiers prêtres pouvaient se marier comme bon leur semblait, sans connaitre aucune restriction.

Au fil des siècles, s’est développée l’idée de pureté religieuse chez les prêtres à l’image de Jésus Christ, incluant celle de chasteté et donc de célibat. Un autre argument que j’ai entendu est le suivant : le prêtre doit se consacrer entièrement à son sacerdoce et ne pas être accaparé par une famille. Bien entendu, il ne doit pas avoir une famille nombreuse, mais il doit pouvoir avoir une vie sexuelle normale, d’autant plus s’il possède un fort tempérament comme l’abbé Pierre apparemment. Dans ce domaine nous ne sommes pas égaux et pour les personnes qui n’ont pas de tempérament, soit dit en passant, il leur est facile de prêcher l’abstinence et la chasteté.

Une lueur d’espoir pour que l’obligation du célibat ne soit plus imposée, le pape François reconnaissant, que pour lui, ce n’était pas un dogme et je ne doute pas un instant qu’il ne soit pas conscient  de ses effets  pervers que sont l’agression sexuelle des femmes et encore beaucoup plus grave celle des enfants.  Lui qui est sud-américain doit savoir qu’il existe des prêtres qui vivent en couple et que les autorités ecclésiastiques ferment les yeux.

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