C’est-à-dire dans nos
entreprises pour leur permettre de se développer et de créer des emplois. But
essentiel de la réforme fiscale mise en place par le Gouvernement et qui lui
vaut beaucoup de critiques acerbes par ceux, et ils sont nombreux, qui lui
réclament de l’argent.
J’ai peut-être rêvé en voulant
faire confiance à leurs sens de l’intérêt général, à leur civisme…
Des études réalisées
aussi bien sur le terrain qu’en laboratoire et dont j’ai fait la découverte sur
LINKEDIN, aboutissent à la même conclusion et elle est consternante : Les
riches se préoccuperaient moins d’autrui que les membres des autres classes
sociales.
A l’université de
BERKELEY. Les étudiants les plus aisés, à la vue d’une vidéo montrant des
enfants atteints d’un cancer, exprimèrent une moindre empathie que les autres.
Pour le psychologue
Daniel GOLEMAN, le fossé économique expliquerait le fossé empathique. Fossé qui
pourrait être aggravé, ou diminué, par l’influence des gènes. Sujet d’étude sur
plusieurs générations passionnant à mener. Avis aux chercheurs !
Dans une autre
expérience, il a été constaté que les gens riches quand ils marchaient sur un
trottoir dans la rue ne s’intéressaient pas du tout aux autres personnes
qu’elles croisaient.
Une explication est
avancée par les auteurs de ces recherches : le fait de pouvoir engager du
personnel pour servir leurs besoins les priveraient volontairement de toutes
relations de dépendance vis-à-vis des autres. En effet, ils préfèrent payer un
service plutôt que de demander l’aide d’un voisin. Les pauvres ont besoin des
riches, de leur argent alors que les riches ont besoin de personne.
Il ne faut donc pas
attendre que naturellement les riches volent au secours des pauvres. Certains
de mes lecteurs sourirons de ma naïveté, se disant : si c’était le
contraire, cela se saurait !
C’est pourquoi l’Etat doit les faire payer, malgré
eux. Non pas pour les punir d’être
riches comme beaucoup de nos compatriotes le souhaitent, tiraillés qu’ils sont
entre le désir de privilège et le goût de l’égalité. Désir de privilège pour
ceux de leurs compatriotes qui sont en dessous d’eux et goût de l’égalité pour
ceux qui sont au-dessus.
Mais les faire payer à la
condition, bien entendu, de ne pas les faire fuir à l’étranger ou pour certains,
de les décourager d’entreprendre.
En revanche, peuvent-ils
être convaincus que leur argent puisse
servir en priorité au développement de l’économie ?
La question est essentielle et
il me paraît indispensable que nous sachions et, en priorité nos
gouvernants, ce qu’ils ont fait de leurs économies d’impôts réalisées cette année. Les résultats seront très instructifs à
analyser pour tous ceux qui nous gouvernent ou aspirent à gouverner un jour.
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