Dans mes articles précédents j’ai indiqué ce que
devraient faire les riches qui le sont chaque
jour davantage , notamment grâce aux dispositions fiscales prises récemment en
leur faveur.
Arthur Gauthier, titulaire de la chaire de
Philanthropie à l’ ESSEC nous apprend, par l’intermédiaire du réseau LinkedIn, que
les neurosciences ont découvert qu’
aider les autres, agir, efficacement, rendre ce qu’on a reçu, obéir à des
impératifs morales ou religieux, stimule les mêmes régions du cerveau que la drogue ou l’activité sexuelle. Ce
phénomène est appelé le warm-glow-giving.
Il s’agit d’un altruisme impur puisqu’il obéit à des
motivations à la fois altruistes et hédonistes. Autre exemple où le vice
rejoint la vertu, soit dit en passant.
Arthur Gauthier confirme ce que j’ai écrit dans
« Mérites tu ton salaire » au chapitre intitulé : Donner de
l’argent rend plus heureux que le conserver pour soi
Je faisais état d’une étude publiée par des chercheurs
américains dans la revue Science. Cette étude faisait apparaître que donner,
c’était bien, mais le faire savoir, c’était
encore mieux. Cela permettait
d’embellir l’ image que nous pensions que les autres avaient de nous et nous
rappelait un principe de base du marketing : « Bien faire et le
faire savoir »
La conclusion qui s’impose est assurément celle d’Elisabeth
DUNN, professeur de psychologie de COLOMBIA qui travaille depuis des années sur
la connaissance de soi et le bonheur. Elle
affirme :
« Si
l’argent ne nous rend pas heureux, c’est que nous l’avons mal dépensé et en
repensant comment on dépense son argent, nous pourrions changer le monde et
augmenter notre bonheur »
J’ajouterai à l’adresse des héritiers, des grands
comme les petits, surtout des grands, bien entendu, que ce conseil leur
permettrait de davantage mériter ce qu’ils ont reçu, malgré eux !
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