1/Des jeunes filles qui m’ont réconcilié avec les compétitions de football.
Depuis que le football professionnel est devenu un vrai business, où des pays étrangers s’en mêlent pas forcément amis de la France, où les clubs riches peuvent s’offrir les meilleurs joueurs du monde à des prix exorbitants, où les rencontres sont devenues des simples spectacles de variété, j’ai cessé de m’y intéresser. J’ajoute que si le classement du championnat de France tenait compte du budget respectif des Clubs, il serait bien différent.
Pourtant j’ai aimé ce sport, je l’ai pratiqué comme minime à l’ASSE puis cadet à l’Olympique stéphanois. Je raconte dans mon livre « Quand les soldats américains nous jetaient des fleurs*, mon humiliation infligée par les spectateurs du stade Geoffroy Guichard en lever de rideau de Saint-Etienne -Nancy, alors que mon équipe dont j’étais le capitaine était largement dominée. Je l’ai suivi assidument pendant 25 ans quand ma femme et moi tenions l’hôtel La Charpinière où les Verts séjournaient régulièrement et où nous recevions les équipes nationales de France, de Yougoslavie et de Turquie dont je parle, photos à l’appui, dans mon livre « Il était une fois à Saint-Galmier…la Charpinière »*.
A l’occasion de la Coupe d’Europe, j’ai découvert cette année les joueuses de l’équipe de France, mais aussi celles d’Espagne et d’Italie, des pays auxquels je m’intéresse personnellement depuis longtemps. Ces jeunes filles, mesdemoiselles Cascarino, De Almeida, Lerond, Malard, Karchaoui, pour ne citer qu’elles, noires, blanches ou le teint mat, elles sont le reflet de notre société, n’en déplaise aux xénophobes de tous poils, plutôt graciles, mais bagarreuses sur le terrain, possédant une excellente technique et un jeu agréable à voir. J’ajoute que si les enfants issus de l’émigration sont nombreux parmi elles comme chez leurs homologues masculins, c’est que le football est un sport qui peut être pratiqué même par les plus pauvres, ce qui n’est pas le cas d’autres sports comme le tennis ou le cyclisme.
2/ Les postures des opposants politiques à l’occasion du Budget.
Le Budget présenté par le premier ministre est certes discutable, notamment au sujet des dépenses publiques dont le Pouvoir en place, pas plus que les gouvernements précédents n’a pas pu ou su contenir. Certes, les français les plus riches qui, le plus souvent, le sont devenus non pas grâce à leurs mérites, mais grâce à leurs héritages, devraient contribuer davantage au financement des dépenses publiques et pour lesquels j’ai écrit plusieurs articles dans mon Blog regroupés dans le chapitre Les riches ** auquel le lecteur peut se référer, s’il est intéressé par le sujet. Mais la posture des opposants politiques qui ne pensent qu’à s’opposer au Pouvoir, qu’à flatter leurs électorats respectifs et être outranciers dans leur propos pour passer à la télé et cultiver leur notoriété sont condamnables pour le modéré que je suis car ils ne font pas du tout avancer le débat, pire parfois, ils le pervertissent. Pour mieux comprendre ma vive réaction, je renvoie le lecteur qui ne les aurait pas encore lus les articles regroupés en un chapitre des Chroniques « Être modéré en France et à l’Etranger »***
3/ L’histoire saccagée du peuple d’Israël
Ce peuple qui a tant souffert pendant des siècles et a été dévastée lors de la Shoah, aujourd’hui est trahi par les siens. Ceux qui se comportent à Gaza en bombardant la population, interdisant l’accès aux journalistes et aux aides humanitaires sont indignes. Qu’ils veuillent chasser les membres du Hamas qui ont commis le crime odieux du 7 octobre 2023 et récupérer leurs otages, cela se comprend et se justifie tout à fait, mais qu’ils s’en prennent à la population est inqualifiable. Qu’ils envoient des soldats sur place pour traquer les preneurs d’otages, oui, mais lancer aveuglément des bombes sur une population encouragés par un Président des USA irresponsable, comme le fait Poutine en Ukraine, non ! Le seul résultat tangible est, hélas, la montée de l’antisionisme et par conséquent de l’antisémitisme redevenu, ces derniers temps, très virulent. Crainte partagée par tous les juifs de France comme Jacques Attali ou l’écrivaine et femme rabbin Delphine Horvilleur ainsi que par les intellectuels comme David Grossman ou encore Elie Barnabi, ancien ambassadeur d’Israël en France.
4/ Une bonne nouvelle pour finir
Dans l’antiquité le messager qui apportait une mauvaise nouvelle risquait d’être exécuté. Aujourd’hui, les annonceurs ne risquent plus rien, bien au contraire, certains s’en réjouissent et les utilisent pour défendre leur cause. Par contre, il faudrait féliciter ceux qui en annoncent des bonnes.
Il y en a tellement peu aujourd’hui que celle-ci mérite d’être signalée. Il s’agit d’un avion 100% électrique dénommé Pipistrelle Velis Electro qui s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Bouthéon Andrézieux où l’Elektro Tour, un Tour de France en avion, a fait escale. Cet avion coûte moins cher : 2 euros d’électricité contre 3 euros de kérosène, mais surtout il est silencieux mis à part le bruit du vent sur les ailes. Il signifie la fin des nuisances sonores dont se plaignent les riverains et le possible développement des transports aériens qui rapprochent les pays et leurs peuples.
5/ Conseil de lecture
A ceux qui s’intéressent à la guerre en Ukraine, « Les guerriers de l’hiver » ****Olivier Norek raconte le petit pays qu’est la Finlande qui se dresse en 1940, en plein hiver, contre l’ours soviétique. Staline pense la conquérir en quelques jours comme son successeur Poutine en Ukraine, mais le peuple finlandais résiste comme le peuple ukrainien aujourd’hui. Récit certes romancé, mais très documenté et instructif, notamment sur le comportement des chefs militaires russes pour qui la vie humaine, y compris celle de leurs propres soldats n’a pas d’importance.
*Aux éditions Ifrhos : wwwleseditionsifrhos.com
** Chroniques d’une décennie 2014-2024 pages 121 à 136
***Pages 311 à 322
****Aux éditions Michel Lafond