J’avais écrit
le 7 Avril 2016, JUPPE Président dès le mois de Novembre. Je
pronostiquais alors qu’il était le leader incontesté de la droite et remporterait,
haut la main, la primaire de son camp et serait facilement élu au second tour face à la représentante de l’extrême
droite. La grande majorité des français de droite et de gauche partageait ma
prévision.
Las, sous les effets conjugués des attaques de ses adversaires parfois
indignes, notamment ceux de la droite extrême ( trop vieux, trop mou, trop
libéral) et de la démagogie d’un candidat
qui plut aux électeurs venus voter, Alain JUPPE, à notre grand surprise,
fut éliminé.
Le vainqueur auquel se rallièrent aussitôt tous les
parlementaires soucieux de conserver leurs sièges perdit rapidement au début de
l’année du crédit auprès des français y compris ceux de droite. Deux thèmes
principaux de sa campagne, en effet, la réduction du rôle de la Sécurité
Sociale au profit des assurances privées(
la privatisation de la Sécu, pour la gauche toujours excessive) et la diminution d’un demi-million de
fonctionnaires, s’ils avaient plût à la majorité des électeurs venus se
déplacer, ils étaient les plus riches et les plus privilégiés, ne passaient pas
dans la population, en particulier celle de droite libérale et du centre, sans
parler de l’opposition farouche de la gauche bien entendu, mais aussi des
syndicats et des fonctionnaires.
Il faut remarquer que les électeurs du candidat
officiel de la droite ne représentaient que 10% des électeurs et je le répète, c'étaient les pus riches et les plus privilégiés.
J’avais écrit que le futur Président de la
République, pour gouverner efficacement et réussir à mettre en œuvre ses
réformes devraient s’appuyer sur une large majorité de français, on en est bien
loin !
Le candidat officiel commença très rapidement après
son élection de maréchal à « rétropédaler » sur son projet de la
Sécurité Sociale et à vouloir donner des gages aux fonctionnaires. Comme cela
ne suffisait pas à le disqualifier, des soupçons d’emplois fictifs de son
épouse et de ses enfants vinrent entacher son armure de chevalier blanc, tout
comme ses liens financiers avec le Patron de la première Compagnie d’
Assurances privée mettait en doute sa probité.
En attendant la gauche se réveille et au soir du
premier tour, les français n’auront plus le choix qu’entre deux extrêmes.
Triste perspective ! Sombre dilemme !
Reste le recours à Alain JUPPE, il n’est peut-être
pas trop tard. Bien entendu, il faudra cette fois le supplier de redescendre
dans l’arène ! Je comprendrais très bien qu’il refuse, mais j’espère
toutefois que l’intérêt supérieur du pays, à un moment crucial de son histoire
lui commande, lui, l'homme d'Etat gaulliste, d’accepter.
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