Nous déplorons que :
- Les dépenses publiques soient trop élevées.
- Nos impôts pour les financer soient trop lourds.
- Le financement de ces dépenses soit aussi en partie financé
par la Dette que nous risquons de ne plus pouvoir un jour honorée, si par
exemple les taux d’intérêt se mettent à flamber et/ou si le pays est en
récession.
Nous accusons tous les gouvernements successifs de n’avoir
fait qu’aggraver la situation.
Pour la Dette, je veux parler de la grande majorité d’entre
nous car il y a des français irresponsables qui considèrent que ce n’est pas
grave. Si nous ne pouvons plus la rembourser, eh bien tant pis pour nos
créanciers ! Ils n’avaient qu’à ne pas nous prêter et ce n’est que justice
car ils ont voulu s’enrichir sur notre dos avec des taux d’intérêts trop
élevés !
Nous attendons du Président actuel et de son gouvernement réussissent
là où tous les autres, avant eux, ont échoué, tout en continuant cependant,
à satisfaire toutes nos demandes de protection.
Mais, chacun d’entre nous, à des degrés divers, n’abuse-t-il
pas ou n’a -t-il pas abusé un jour de l’argent public ? Et ainsi contribué
involontairement à creuser le déficit et alourdir la dette et les impôts.
Je passerai :
-sur les tricheries
petites ou grandes pour ne pas dire escroqueries à l’assurance maladie, à
l’assurance chômage comme le travail au noir. La liste est longue…
-sur le gaspillage de l’argent public aussi bien par les
responsables politiques que par les citoyens.
- sur l’assurance chômage des cadres dont a parlé récemment
Nicolas BOUZOU pour déplorer qu’elle soit trop généreuse.
Je m’attarderai davantage sur la dilapidation de notre
capital santé pour laquelle nous sommes tous concernés et dont j’ai eu
l’occasion déjà de parler, notamment dans mon essai : « Mérites-tu
vraiment ton salaire ?
Libre à nous de fumer, de boire de l’alcool avec excès, de manger
sans retenue, mais il ne faudrait pas que l’Assurance Maladie prenne à sa charge
tous les frais des traitements des maladies que nous allons inévitablement
contracter et cela jusqu’à la fin de nos jours. Ce qui hélas n’est pas le cas.
Le problème est que la majorité de nos compatriotes ne veut
pas faire d’effort pour réduire les dépenses publiques comme le révèle une
récente enquête du quotidien régional Le Progrès, à la question :
Etes-vous prêts à accepter des efforts pour réduire les défenses publiques, les
lecteurs ont répondu 11% OUI et 85% NON.
Plus grave encore : ils ne sont pas assez nombreux à trouver
injustifiable de réclamer indûment des aides publiques. Dans leur rapport : « La société de défiance. Comment le modèle
français s’autodétruit » Pierre Cahuc et Yann Algan se réfèrent à une
étude dans laquelle à la question, les français ne sont que 38,6% à être d’accord,
contre 86,6% au Danemark et même les autres pays latins ont un esprit civique
plus grand : 61,6 % des Espagnols et 72,6% des italiens.
En conclusion, tous ceux qui accusent les dirigeants actuels
de notre pays, en priorité ceux qui veulent demain prendre leurs places, devraient
faire déjà leur propre autocritique, puis prêcher à nos concitoyens un plus
grand civisme, en donnant bien entendu l’exemple. La tâche est immense dans
notre société à irresponsabilité
illimitée où 85% de nos compatriotes ne veulent pas faire d’effort pour réduire la
dépense publique et 60 % sont favorables à réclamer indument des aides
publiques.
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