lundi 15 décembre 2025

Les personnes célèbres que j'ai rencontrées ou failli rencontrer,suite.

 

2/ Les gens du spectacle

Yves Montand

Pour moi, le plus grand chanteur interprète français de son temps, par ailleurs, excellent comédien. Je l’ai rencontré un soir à l’aéroport d’Orly Ouest où, comme moi, il attendait de prendre son avion, lui pour Nice, moi pour Saint-Etienne. Il était assis au salon en train de lire son journal. Je n’ai pas osé le déranger. Lui dire que j’étais un de ses fervents supporters ne l’aurait pas spécialement intéressé, sûrement habitué qu’il était aux compliments. Par contre, quelques années plus tard, je me serais peut-être permis de l’ interroger pour savoir si je pouvais lui adresser les mélodies que j’avais alors créées pour connaitre son avis d’expert. J’ajoute, qu’encore plus tard, après qu’il nous ait quitté prématurément, j’ai créé une chanson en son honneur “Salut Montant ! “ dans laquelle je reprends la majorité des titres de ses chansons comme « Les Feuilles Mortes » A Paris » ou « mon pote le gitan »

J’ajoute que dans les salons d’attente d’Orly notamment et dans certains lieux de Paris comme la Coupole où j’aime déjeuner, j’ai eu l’occasion de croiser assez souvent des personnes très connues.

Louis Velle,

L’acteur qui s’était révélé à la télévision dans la demoiselle d’Avignon avec Marthe Keller. Je parle de notre rencontre dans Il était une fois à Saint-Galmier…la Charpinière*. Il avait séjourné à l’hôtel quand il montait une pièce de théâtre «  L’absence de guerre » de David Here à la Comédie de Saint-Etienne dirigée alors par Daniel Benoin,  lequel nous adressait régulièrement ses invités. Il avait pris deux chambres dont l’une lui servait de bureau car il assurait les fonctions de trésorier de l’Association des auteurs professionnels. Nous avons tout naturellement sympathisé et nous avons un soir dîné avec nos épouses, la sienne étant Frédérique  Hébrard, romancière et fille de l’académicien André Chamson. Nous nous  sommes revus à une fête du livre  à Lyon où ils nous ont dédicacé leur ouvrage « La protestante et le catholique ».

  55 jours de bonheur (et de labeur) à la Charpinière. Tout y est, le cadre, l’accueil, l’agrément, la cuisine, le sport et le repos, tout ! C’est dire à quel point je souhaite me retrouver dans ce coin de paradis. A bientôt donc “ Louis.

On est toujours un peu triste quand on abandonne son mari…même pour quelques jours, mais beaucoup moins triste si on le laisse à la Charpinière au milieu des arbres, des oiseaux et des fleurs et sous la garde souriante et chaleureuse de Monsieur et Madame Mazenod et leur si gentille équipe. Merci d’avoir été sur notre route.“ Frédérique.

D’autres gens célèbres ont séjourné à la Charpinière et ont parfois créée une chaude ambiance le soir comme Serge Gainsbourg, mais mon épouse et moi n’habitant pas sur place, nous n’avons pas pu les rencontrer.

Fernand Reynaud.

J’ai croisé l’humoriste un soir au Crazy Horse Saloon. J’étais en compagnie du docteur Philippe Mouret avec qui  je réalisais la Clinique de la Sauvegarde à Lyon et dont je parle longuement dans mon livre « Une vie au service de l’hospitalisation privée * . Déguisé en serveur, il était éméché et cherchait la bagarre.

José Artur.

Alors directeur financier de la SIATLI dont j’ai parlé dans l’article précédent consacré en partie à Valery Giscard d’Estaing, je l’ai rencontré étant membre de notre société. Quand je l’ai vu pour la première fois dans les studios dans sa célèbre émission « Le Pop Club » avec  sa présentation :  Áh ! qu’il est bon de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi“ il s’est présenté ainsi : “Je suis juif et je ne suis pas pédéraste“.

Nous avions rapidement sympathisé. J’ai participé à plusieurs émissions du Pop Club réalisé dans Paris, ailleurs que dans les studios de France Inter, une fois notamment avec Anne Marie Peysson,  journaliste de RTL, une autre fois avec l’acteur Gérard Klein.   Le premier soir où il m’avait invité chez lui, José Artur avait tenu à me  montrer la photo de son mariage avec la comédienne Colette Castel et me montrer du doigt la jeune fille assise au premier rang, puis il s’était écrié d’une voix forte le nom de la jeune fille qui nous a tout de suite rejoint. Elle était sa nouvelle compagne. Je pense qu’il devait faire le coup à tous ses nouveaux invités.

Bruno Cremer

Il séjournait à la Charpinière lors du tournage à Saint-Etienne du film « Les Noces Blanches » avec Vanessa Paradis. Je l’ai invité un soir à dîner ailleurs qu’à l’hôtel, mais la réceptionniste a oublié de m’informer sur le jour et l’heure de notre rencontre. J’ai essayé de rattraper le coup, mais en vain. Il avait été sûrement vexé  de notre rendez-vous raté par ma faute.

Marthe Mercadier

Une excellente comédienne très drôle et truculente qui, nous l’avons appris récemment par sa fille, a connu une fin misérable, abandonnée de tous.  Je l’ai connue d’une manière inhabituelle dans un salon  à Paris consacré à l’Hospitalisation. Je faisais à l’époque régulièrement des salons. Elle m’avait demandé de pouvoir s’ installer dans notre stand pour parler de l’œuvre  humanitaire qu’elle présidait et qui envoyait en Afrique du matériel usagé. Quand nous nous reverrons, elle m’expliquera qu’elle savait emballer correctement grâce à l’expérience qu’elle avait acquise en emballant chaque soir les accessoires de théâtre lors de ces tournées. Elle m’avait révélé qu’en Afrique, c’étaient les femmes qui commandaient dans le ménage, elles laissaient leur mari parader en public, mais à la maison, c’était elles qui faisaient la loi.  Nous nous reverrons plusieurs fois comme pour l’inauguration de mes bureaux à Paris rue Saint Jacques, toujours avec un grand plaisir.

Charles Trenet

J’ai commencé par le meilleur chanteur interprète et je finis par le meilleur auteur compositeur qui a marqué la chanson française.

Je l’ai retrouvé un soir dans un restaurant de Collioures que j’aimais  fréquenter quand j’intervenais notamment  à la clinique des Albères à Argelès dont je parle dans « Une vie au service de l’hospitalisation privée »*. Il était avec un garçon avec qui il ne se gênait pas pour lui montrer, si j’ose dire, son affection. C’était moi le plus gêné des trois.

pmazenod@wanadoo.fr

***Aux éditions Ifrhos : editionsifrhos@orange.fr

Rappel au lecteur  de mon offre promotionnelle du 5 décembre pour les fêtes de fin d’année.

 

 

vendredi 5 décembre 2025

Promotion de fin d'année

 

Chers lecteurs,

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lundi 1 décembre 2025

La décence en politique

 

Par comparaison avec la décence des gens ordinaires dont parle Georges Orwell dans ses deux célèbres ouvrages au sujet notamment  de l’establishment politique anglais dont il était lui-même issu , La Ferme des animaux et 1984,* et dont j’aurais certainement l’occasion de reparler, certains responsables politiques en manquent parfois cruellement alors qu’ils devraient être, au contraire, des exemples pour leurs concitoyens.

Je tiens tout d’abord à rappeler la définition de la décence par ce que le terme est trop souvent mal utilisé, par exemple, pour dire que quelqu’un est riche et je cite une nouvelle fois la phrase d’Albert Camus “Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde 

 L’indécence est ce qui touche aux bonnes mœurs, aux convenances. Qui incite à la discrétion et la retenue dans les relations humaines.

Je ne citerai pas de noms pour éviter de leur faire de la publicité encore qu’il est difficile au lecteur de ne pas reconnaitre le premier et je ne ferai pas non plus de classement. 

-Un chef d’Etat étranger condamné par la justice de son pays qui malgré des comportements délictueux continue à fanfaronner.

-Le maire d’une grande ville de France qui pratiquait ce qu’on appelle aujourd’hui le « Kompromat » inventé en Union soviétique et poursuivi par l’ancien agent du KGB aujourd’hui à la tête de son pays et qui consiste à tout faire pour compromettre ses adversaires politiques. L’utilisation des « escorts girls » et « escorts boys » étant leurs outils préférés.  Ce maire qui ne démissionne pas, prétextant qu’il n’était pas au courant, et attendant que la justice l’oblige à le faire ou que ses électeurs le désavouent s’il ose se représenter aux prochaines élections.

-Un ancien premier ministre qui faisait rémunérer son épouse aux frais de la Collectivité et condamné par la justice se permet de dire qu’il a été mal jugé.

-Un député, ancien Président de Région, qui  dépense l’argent de son administration en repas fastueux  pour entretenir sa clientèle et fait subventionner  une ligne aérienne largement déficitaire pour pouvoir se rendre aisément à Paris.

-Un ancien ministre dont un des fils a accusé son frère de viol et continue à parader notamment sur une chaîne privée de télévision.

-Les communistes français qui n’ont même pas changé de noms pour faire oublier les crimes de Staline et ceux d’autres dirigeants communistes comme l’ont fait d’autres partis européens ou qui, comme en Italie, ont disparu.

-Des farouches adversaires du Général De Gaulle qui osent aujourd’hui se réclamer de lui.

-Une candidate à la plus haute fonction condamnée pour escroquerie en bande organisée après qu’elle ait accusé, haut et fort, la justice de son pays de laxisme.

Bien entendu cette liste est loin d’être exhaustive.

Ces hommes et femmes politiques agissent sans éprouver le moindre regret ni le moindre remords. S’ils se comportaient comme des personnes ordinaires, comme des gens simples, ils commenceraient à s’excuser en avançant des motifs qui les ont poussés à agir ou ne pas agir ainsi. Dans certains cas, ils préfèreraient se faire totalement oublier. Moi qui suis l’heureux père de plusieurs fils, je m’imagine un instant me retrouver dans la situation de ce responsable politique que j’ai cité. J’aurais tellement honte que je me cacherais.

Dans mon Blog du 3 juillet 2020** je relève les déclarations d’hommes et femmes politiques pendant la crise sanitaire au sujet du déconfinement, des gestes barrières, de l’usage de la Chloroquine, de la deuxième vague et des dirigeants actuels du pays. Ils ont pu se tromper en toute bonne foi et s’excuser pour cela, ce qui les aurait grandis à mes yeux, mais ils ne l’ont pas fait. Un dirigeant de la droite aux ambitions présidentielles s’est distingué dans ses affirmations que j’ai démontréqu’elles étaient fausses.

De la responsabilité de ceux qui les élisent, de ceux qui les soutiennent, c’est-à-dire leurs militants et des médias et de leurs auditeurs.

Ceux qui les élisent

Nous, simples citoyens, comment peut-on agir et nous faire entendre ? Bien entendu, en ne votant pas pour eux, mais ce n’est pas toujours chose facile quand leurs concurrents qui briguent la place défendent une politique que nous ne pouvons pas cautionner. Au premier tour,  nous choisissons et nous pouvons voter pour le candidat irréprochable  qui défend nos idées, mais au deuxième tour quand ils ne sont plus que deux, le plus souvent, nous devons en éliminer un, à moins de nous abstenir de voter. Cette situation délicate nous  pouvons la retrouver dans les entreprises. Est-il préférable, par exemple, d’avoir un chef des achats efficace, c’est-à-dire se procurant de bons produits à de bons prix, mais se faisant rémunérer par des fournisseurs ou un chef des achats honnête mais moins efficace ? J’ai eu à résoudre  ce dilemme avec un des chefs de cuisine de l’ hôtel restaurant dont je parle dans “Il était une fois à Saint-Galmier…la Charpinière“*** Nous nous en sommes séparés avec regret car c’était un bon chef. 

Les militants

Un responsable politique a besoin d’avoir des militants qui le  soutiennent et votent pour lui dans les élections internes de son Parti.

Dans son choix de son candidat à sa direction ou pouvant être appelé à de plus hautes fonctions, il doit, si possible, en tenir compte.

Les médias et réseaux sociaux et leurs auditeurs et les lecteurs

Ces responsables politiques indécents sont parfois, hélas, de bons clients pour les médias qui recherchent à tout prix le buzz. J’en parle notamment dans des articles regroupés sous le titre Être modéré en France et à l’étranger**** où j’explique que les responsables politiques modérés sont moins invités dans les stations ou sur les chaines parce qu’ils sont trop nuancés.

Le citoyen  ordinaire est un électeur qui, nous l’avons vu, peut agir par son vote, mais aussi un auditeur et téléspectateur qui peut boycotter un média ou un réseau social faisant directement ou indirectement la promotion de responsables politiques indécents.  

pmazenod@wanadoo.fr

*Je me réfère au livre de Bruce Begout «  De la décence ordinaire » aux éditions Allia      

**Chroniques d’une décennie pages 359 à 367

*** Aux éditions Ifrhos  editionsifrhos@orange.fr

****Chroniques d’une décennie pages 311 à 322

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